Grâce au planning qu’on aura établi ensemble durant les rendez-vous de préparation, je saurai être au bon endroit. Mon travail de photographe se fera dans le respect du lieu, du moment et des personnes, y compris lorsque je serai pleinement visible.

Justement, être discret, ce n’est pas être invisible.
Ce n’est pas non plus jouer les espions planqués derrière un buisson.

Je ne me faufile pas comme un ninja, mais je ne me fais pas remarquer pour autant.
Par exemple, dans une église, je me déplace beaucoup. On me voit… mais on ne m’entend pas. Parce que je fais attention au choix de mes chaussures ! J’évite les semelles qui couinent sur les sols. Je n’ai pas du tout envie d’attirer des regards réprobateurs.

J’ai été enfant de chœur. C’est là que j’ai pris goût à la solennité des événements. Je sais me comporter avec respect, que ce soit dans un lieu de culte ou lors d’une commémoration militaire. Je sais ne pas me faire remarquer.

Pour autant, je suis là, à portée de regard, si vous avez besoin de moi.
Présent mais jamais intrusif.

Je ne donne pas d’ordres, je n’interromps pas sans cesse les interactions pour “refaire la photo”. Je ne suis pas l’un de ces photographes en bas du tapis rouge qui hurlent “Sophia, regardez ici !” à chaque mouvement. (L’exception, c’est les photos de groupe. Là, je suis directif.)

Pour moi, la discrétion, c’est un équilibre subtil, mais précieux.
Et je m’y tiens.
(Sauf sur la piste de danse. Mais ça, c’est une autre ambiance !)