Boris Patzek
Photographe documentaire et bilingue en Moselle
Portrait d'un touche-à-tout qui a trouvé sa voie
(Imaginez Nikos me présentant sur scène.)
Mesdames et Messieurs,
Il y a des parcours droits comme une autoroute. Et il y a des vies en zigzag, où chaque détour devient une force.
L’homme que vous allez découvrir est né en Moselle de parents slovènes. Il a grandi entre les manuels Bled & Bescherelle, les repas de famille où « burek » était plus courant que « baguette » et la télé allemande qui tournait plus que l’une des trois chaînes françaises. Trois cultures qui façonnent encore aujourd’hui son regard.
Il a collectionné les métiers comme d’autres collectionnent les timbres : enseignant, gestionnaire de flotte, porteur funéraire, enquêteur touristique… Un parcours éclaté ? Non : un puzzle d’expériences, assemblé pièce après pièce, pour apprendre à écouter, à comprendre et à agir.
À quinze ans, il a raté sa première « photo avec intention » à Barcelone. Aujourd’hui, il en rate beaucoup moins. Il y a du progrès… Heureusement car la photographie est devenue son métier.
C’était pas gagné d’avance, hein ! A la visite médicale du bilan d’orientation en 3e, le Dr. Desfossez avait noté dans son carnet de santé : « Dychromatopsie. Interdiction d’exercer un métier nécessitant une bonne discrimination des couleurs. » Alors il a trouvé l’astuce : il fait des photos en sépia !
Vous savez pourquoi le métier de photographe lui va bien ? Il est un peu dys à l’oral, alors il a trouvé un boulot où il n’a pas besoin de parler. Malin.
Mesdames et Messieurs,
il ne prend pas seulement des photos. D’ailleurs, les gens se demandent souvent ce qu’il photographie quand ils le voient bloqué dans une posture étrange. En tout cas, aujourd’hui, il vient partager avec vous son histoire, son regard et son « pourquoi ».
Accueillez chaleureusement… Boooris Patzeeek !
La réalité est plus simple : je suis Boris, photographe mariage et événementiel en Moselle. J’observe, je ressens, je transmets. Sans mise en scène. Sans fioritures. Avec sincérité.
Photographie et mémoire familiale : les racines slovènes d'un regard français
On appelle la Slovénie « le joyau vert de l’Europe », mais pour moi, c’est d’abord une nostalgie héritée. Je suis lié à la Slovénie par ma famille, par une langue que je comprends sans la parler. Je suis né en France, de parents slovènes. Ma famille a connu l’exil en Allemagne nazie, le travail à la mine en Lorraine, la discrimination puis l’assimilation.
De cette histoire, il m’est resté une conscience aiguë de ce que signifient la transmission et l’appartenance. Trois cultures me traversent : la France où j’ai grandi, l’Allemagne qui m’imprègne depuis l’enfance par ma proximité frontalière et cette petite nation slovène d’Europe centrale où mes aïeux ont vécu.
Ce triple ancrage m’a donné un regard particulier. Français d’éducation, Allemand de proximité, Slovène par filiation, je me situe dans un « entre-trois » qui colore ma façon de voir. Cette position d’observateur décalé influence naturellement ma photographie, sans que j’aie besoin d’en faire une mission ou un manifeste.
Mon attachement à la Slovénie dépasse le cadre familial : il questionne ce qui persiste quand on pense avoir tout oublié, ces fragments d’identité qui ressurgissent à l’improviste. Mon appareil enregistre parfois ces échos involontaires, ces détails qui émeuvent sans que je sache toujours pourquoi. C’est peut-être dans cet espace de doute et de surprise que se niche la part la plus authentique de mon regard.
Un photographe bilingue au cœur de la Moselle transfrontalière
Etonnant : où que j’habite, je me retrouve à 1 km de la frontière. Cette géographie a sculpté mon identité : circuler librement d’un pays à l’autre, vivre franco-allemand au quotidien !
J’ai grandi dans une cité minière de Freyming-Merlebach, à l’orée de la forêt du Warndt. Aujourd’hui, je vis dans l’agglomération de Forbach, à deux pas de l’Eurométropole de Sarrebruck.
Il m’a quand même fallu vivre plusieurs années à l’étranger pour comprendre que notre bassin d’histoire, de migration, d’industrie est incroyablement attractif.
Je suis bilingue français-allemand. En anglais, ma compréhension est suffisante pour les échanges. Cela me permet d’être à l’aise dans les événements multiculturels et internationaux, qu’ils soient familiaux ou professionnels.
Installé en Moselle-Est, je me déplace facilement à Metz, Sarreguemines, Bitche, Sarrebourg, Saint-Avold, ainsi qu’en Sarre, en Alsace Bossue ou au Luxembourg.
Des cycles de huit ans
Ma vie suit un rythme singulier : des cycles de huit ans.
Huit ans à enseigner le français en Autriche et en Slovénie. En vivant dans d’autres cultures, j’ai pris conscience que mon petit monde n’est pas universel, qu’il y avait d’autres manières de vivre et de penser.
Huit ans dans l’administration des cimetières militaires allemands en France : un pur environnement franco-allemand. Au-delà de ma fonction « gestion de flotte », les collègues m’appelaient pour régler leurs soucis informatiques et envoyaient les visiteurs vers mon bureau.
Puis huit ans à cumuler les métiers : téléconseiller Nespresso le matin, porteur funéraire l’après-midi, enquêteur touristique le week-end. Et à plein temps au Cora Drive durant le Covid.
Vous arrivez à relier les points ? Chaque mission combinait relationnel et technique. Écouter les gens, comprendre leur problème, puis leur apporter une solution concrète que j’explique avec pédagogie et patience.
Tout ce parcours fragmenté m’a donc préparé à trouver ma propre valeur : la photographie est le moyen de conjuguer mes compétences disparates. À travers elle, je m’épanouis ET je suis utile aux autres. Gagnant-gagnant.
J’entre dans un nouveau cycle et cette chanson de Hair me revient en tête :
EN – This is the dawning of the age of Aquarius… Harmony and understanding, Sympathy and trust abounding…
FR – C’est l’aube de l’ère du Verseau : harmonie et compréhension, sympathie et confiance en abondance.
Ces paroles me servent de boussole.
À l’heure de l’intelligence artificielle, je fais le pari de l’intelligence du lien.
Comment rater sa première photo et en faire un métier
Le flash illumine brusquement les profs enlacés dans la nuit. Et moi, je ne le sais pas encore : la pellicule est mal engagée, la photo n’existera jamais…
Barcelone. Voyage scolaire, classe de 3e du collège Albert Camus. La mer, la Sagrada Familia, les musées Picasso, Dalí… L’ambiance est joyeuse, flottant entre l’enfance et ce quelque chose d’autre qu’on ne sait pas encore nommer. C’est encore l’époque des pellicules Kodak, Fuji, Agfa : compact 36 poses, pas de rafale, pas de seconde chance.
Il fait nuit. Madame Remlinger, menue prof d’histoire-géo, d’habitude stricte et crainte, peine à se faire entendre. C’est alors que Monsieur Lobermayer, le prof de physique, la hisse sur un rocher pour qu’elle domine notre attroupement.
Éclat de stupeur, puis de rires. Voir nos deux profs soudain soudés, c’est un bug dans le protocole scolaire.
Je devine la suite. Elle va forcément redescendre ! Mon appareil est paré. Je me décale. Mon index caresse le déclencheur. J’attends. Tout mon corps devient œil.
L’instant arrive : Lobermayer glisse ses bras sous elle, elle se cambre, et… SCHBAAAF ! Le flash jaillit. Explosion de rires. Le moment décisif est dans la boite ! « Boris, on la veut, celle-là ! »
Trois semaines plus tard, à la boutique photo, je récupère une pochette… vide. Les négatifs sont transparents. J’avais mal enclenché la pellicule. Rien n’a été exposé. Silence, déception et rage.
N’empêche, ce soir-là, j’avais déjà adopté le processus du photographe : anticiper, arrêter de respirer, déclencher. J’avais vécu pleinement l’intention photographique.
Quand on me demande quand j’ai commencé la photo, je réponds : au collège, quand j’ai raté la seule photo que tout le monde attendait et que cela m’a donné envie d’en réussir d’autres pour le reste de ma vie.
Vous en voulez d’autres, des histoires comme ça ? Je vous raconte mon WHY dans cet article très personnel.
Dys en paroles, doc en images
Je suis un peu dys en expression orale. Quand nous discuterons, ne vous étonnez pas de mes lapsus : ils font partie de moi. Cette particularité m’a poussé à développer d’autres langages : celui de l’écrit (d’où le blog) et surtout celui de l’image. La photo documentaire me permet de raconter des histoires, de mettre en lumière des événements, des lieux, des vies.
J’ai appris la photo à l’époque de l’argentique où chaque déclenchement coûtait de l’argent. Il fallait être rigoureux ! Cette exigence, je la transpose aujourd’hui dans mon travail pour vous : des images pensées, construites, qui capturent l’essentiel.
Avec le numérique, nous sommes noyés sous une avalanche de photos sans intention et vite oubliées. Je veux élever la qualité des photographies pour qu’elles gardent leur force et reflètent pleinement l’importance de vos instants.
Que ce soit pour immortaliser un mariage, rendre compte d’un événement ou valoriser une entreprise, je mets cette attention au service de ce qui compte pour vous.
Mes images deviennent votre patrimoine visuel. Pour vous et pour ceux qui vous suivront.
Quelques mots de mes clients
EXCELLENT Basée sur 9 avis PaulineTrustindex vérifie que la source originale de l'avis est Google. Il y a des photographes... Et il y a des artistes... De façon très humble pour ma part Boris tu es un artiste. On a tous un rapport au temps et au temps qui passe très différent. La photographie est intrinsèquement liée au temps, l'instant présent puis le temps passé. Il y a le temps où il faut capter l'instant et ensuite vient le temps de contempler l'instant. Sur ces photos c'est ma fille, et j'ai eu les larmes aux yeux en voyant les photos... Parce que oui bien sûr je suis une maman fière mais aussi parce Boris tu as su capter toute l'émotion qui était dans l'air, tu as su mettre l'invisible sur une image et pour ça je te remercie beaucoup ! Les moments qu'il fallait voir, tu les as remarquablement extrait de cette ballade/shooting pour en faire quelque chose de merveilleux. Tu as mis le temps entre parenthèse pour en faire une œuvre d'art. Chaque photo raconte quelque chose de différent et je les aime toutes... C'est juste incroyable ❤️. Infiniment Merci 👍😇🕯️🕊️❤️ Stephane BadoTrustindex vérifie que la source originale de l'avis est Google. Ma femme et moi sommes ravis des photos de première Communion de notre 2e fille. Nous avons connu Boris lors de notre recherche de photographe de mariage, il y a déjà plusieurs années, et nous avions adoré son travail. Par la suite, nous avons fait appel à lui pour les photos de Communion de notre premier enfant. Boris fait des photos différentes de ce que l'on a l'habitude de voir. Nous nous sommes promenés en famille au bord du lac pendant 1h30. Les prises de vue se faisaient au gré de l'humeur et des envies de notre fille et selon la lumière et le cadre perçus par l'œil de Boris. C'était un agréable moment d'échanges. Nous recommandons les services de Boris aux familles qui aiment les photos naturelles, uniques, en extérieur. Sarah MicheliTrustindex vérifie que la source originale de l'avis est Google. Merci à Boris pour sa réactivité et sa disponibilité. Les photos du mariage de mon oncle sont magnifiques. Boris est un professionnel passionné et avenant. Nous recommandons son travail sans hésiter Sophie Step PierTrustindex vérifie que la source originale de l'avis est Google. Boris est un photographe d'exception. Le feeling est passé tout de suite! Il fait preuve d'une grande écoute et disponibilité, beaucoup d'empathie et un grand professionnalisme. Grâce à lui, notre mariage perdurera en images : album photo parfait, cadre plexi superbe! Tant d'émotions qui ressortent des photos...et ce même à presque 1 an (déjà !) du mariage! Des clichés juste...wouah! Nous recommandons ! Merci Boris, et belle continuation à toi. carine jeromeTrustindex vérifie que la source originale de l'avis est Google. "les photos de mon mariage sont magnifiques, photographe très discret et gentil, je recommande sans hésitation." Noa LevantiTrustindex vérifie que la source originale de l'avis est Google. Point faible : trop fort je recommande audrey franckTrustindex vérifie que la source originale de l'avis est Google. Très bon rapport qualité prix. Personne avec de grandes valeurs à l'écoute de sa clientèle. Je recommande laurent BRAUSEWETTERTrustindex vérifie que la source originale de l'avis est Google. Nous avons organisé notre mariage au dernier moment. La photographe du grand studio voisin n'était plus disponible et elle nous a recommandé les services de Boris. Il nous a accompagnés à la cérémonie civile puis au repas festif en petit comité. Da Boris zweisprachig ist (DE/FR), konnte er sich gut mit unseren Verwandten aus Deutschland unterhalten. Il s'est intégré dans l'ambiance détendue, nous avons de très belles photos au naturel de nos amis et proches. Nous referons appel à lui pour la grande fête où il y aura de l'action ! Solene HaagTrustindex vérifie que la source originale de l'avis est Google. Ton travail est génial ! Tu es une magnifique personne ! On pense souvent a toi et a ton amour pour ton travail en regardant nos photos ! A chaques fois on remarque un détail qu'on avait pas aperçu la fois d'avant ! Ne change pas tu es génial !
Vivez.
J’immortalise.
Vous transmettez.